Partage, une histoire d’innovation
Depuis sa création, Partage n’a cessé de développer ses compétences et d’innover. La création même de la banque alimentaire genevoise en 2005 était déjà une innovation, ce que l’obtention du Prix Cantonal du développement durable l’année suivante distinguait. Les distinctions continuèrent à arriver : comme le Prix Suisse de l’Ethique en 2010, honorant Partage pour son engagement responsable à travers le cercle vertueux de ses missions axées sur les trois piliers du développement durable. Cette bénéfique synergie fut une fois de plus récompensée en 2025 par le Prix du Jury du Grand Prix de l’économie de la CCIG.
Les méthodes et les débouchés évoluent avec le temps, ainsi au début de Partage, le pain sec était broyé pour fabriquer de la lavure pour l’alimentation des animaux de ferme, aujourd’hui, cette denrée est transformé en biscuits et gâteaux à destination des institutions bénéficiaires.
Les efforts en matière de réinsertion professionnelle sont ancrés dans l’ADN de Partage, notamment à travers le programme Emploi de Solidarité que nous avons intégré dès 2007. Aujourd’hui, le soutien aux personnes en recherche d’emploi se traduit par plus de 1’000 heures de formation et par l’accompagnement d’une assistante sociale pour lever les freins à l’employabilité.
En 2012, Partage commence à faire de la soupe à partir des légumes invendus. Douze ans plus tard et avec plusieurs investissements grâce à des dons, nos ateliers de valorisation transforment et produisent des bâtonnets de légumes, de la compote, des confitures, des sauces, des biscuits et gâteaux, du café et des tranches de pommes séchées permettant de valoriser plus de 10 tonnes de produits frais qui sont distribués aux personnes en situation de précarité.
Devenu Fondation en 2016, Partage continue de se professionnaliser et ses activités de se développer. Citons les projets de conserverie et de vinaigrerie, afin de valoriser et distribuer davantage de marchandises aux bénéficiaires, ainsi que l’étude du renouvellement et de l’électrification de la flotte de véhicule pour poursuivre les efforts en matière environnementale.